Les pires villes où s'expatrier en 2024 : le classement Internations dévoile les destinations à éviter

Les pires villes où s’expatrier en 2024 : le classement Internations dévoile les destinations à éviter

Milan se positionne en dernière place dans le classement des expatriés d’InterNations en 2024

Selon une récente analyse conduite par InterNations et publiée le 14 novembre 2023, Milan se retrouve bonne dernière d’une liste de 49 métropoles évaluées pour leur attractivité auprès des expatriés. La cité lombarde est même désignée comme étant la moins attrayante au monde selon l’évaluation de l’Expat city ranking. Cette étude se fonde sur les expériences vécues par les expatriés dans diverses villes du globe.


La contribution de plus de 12 000 individus originaires de toutes parts a été indispensable pour forger cet indice complet. Ils ont eu à juger pas moins de 56 facettes différentes de leur quotidien hors de leurs frontières nationales, en attribuant des scores de un à sept pour chaque aspect.

Parmi les critères mis en avant par InterNations, cinq d’entre eux sont déterminants : la qualité de vie globale, la simplicité d’intégration, l’environnement professionnel, la gestion des finances personnelles et un indice nommé « Expat Essentials » regroupant des sous-catégories telles que l’immobilier, les services administratifs, la barrière de la langue et les aspects numériques.

Le rêve italien s’éloigne pour les personnes expatriées

Dans les détails, Milan ferme la marche. Malgré l’accueil chaleureux réservé par les habitants, les expatriés déplorent une bureaucratie envahissante, des embûches dans l’ouverture de comptes bancaires locaux ou la recherche d’un logement. Près d’un tiers des personnes expatriées exprime une insatisfaction quant aux perspectives professionnelles sur place. De même, environ un tiers signalent leur mécontentement vis-à-vis de leur vie sociale, et 56% d’entre eux ne se sentent pas en sécurité dans la ville.

  L'expatriation : les clés pour se préparer à une aventure internationale

Le contexte italien n’est pas plus propice à Rome, avant-dernière du tableau, où la recherche d’emploi se révèle épuisante par sa complexité : la capitale trône à la dernière position de l’indice Working Abroad. Aux dires de 63% des participants, le marché du travail local ne porte pas à l’optimisme, un pourcentage alarmant comparé aux 26% observés globalement.

Vancouver hérite de la troisième marche du podium peu enviable, lieu où la morosité des expatriés atteint son apogée. Parmi les difficultés soulignées, la construction d’un réseau social semble ardue pour 59% des répondants, et la question du logement est critique, jugée inaccessible financièrement pour 86% d’entre eux, tout en étant difficile à acquérir pour 65%.

Les métropoles moins recommandées pour l’expatriation :

PositionVille
1Milan
2Rome
3Vancouver
4Hambourg
5Berlin
6Dublin
7Istanbul
8Londres
9Paris
10Séoul

Cet état des lieux pose un regard critique sur les destinations choisies par de nombreux expatriés et expose les défis auxquels ils peuvent être confrontés, ce qui permet aux futurs expatriés de mieux préparer leur projet de vie à l’étranger.

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